Ce n’est qu’au tout début des années 1970, avant même que n’existe l’appellation contrôlée à Cahors, que cette montagne renaît au prix d’un travail titanesque, un acte de foi sans précédent.
Georges Vigouroux, vigneron à Cahors, renoue avec la tradition ancestrale, si bien chantée par Clément Marot, “produire sur la montagne pierreuse et caillouteuse une liqueur forte et savoureuse”.
Le Château de Haute-Serre reprend vie. La première récolte, très attendue, est cueillie en 1975.
Le monde du vin a suivi avec un tel intérêt cette résurrection des coteaux de Cahors que l’événement est toujours présent dans beaucoup de mémoires et parait très récent.
Dès sa replantation, le Château de Haute-Serre a fait régulièrement l’objet d’articles de grands noms de la presse gastronomique :
« Le Cahors ressuscité » titre La Reynière dans Le Monde du 12 novembre 1977.
« Georges Vigouroux le bâtisseur de vigne » dira Guy Leray dans la Revue du Vin de France de juin 1982, « Un ambitieux sur les coteaux de Cahors » écrira Michel Dovas dans la Revue du Vin de France d’octobre 1992…
Le Château de Haute-Serre est toujours aujourd’hui cité régulièrement dans la presse : le Guide Hachette 2007 : « Georges Vigouroux est l’une des fortes personnalités du Sud-Ouest et un habitué du Guide.
Ce Cahors exceptionnel - Château
de Haute-Serre 2004 - a enthousiasmé le jury.»